Harry Potter et moi, c’est une longue histoire d’amour. Bien sûr, je sais que je ne suis pas la seule et j’accepte de le partager avec des millions d’autres lecteurs – j’adore cela, d’ailleurs !
Je ne relis pas souvent des livres parce que « je n’ai pas le temps » – ou plutôt je préfère découvrir de nouveaux livres plutôt que de me replonger dans un univers que je connais déjà. Mais justement, c’est pour retrouver l’univers de Harry que j’ai relu si souvent les romans de J.K. Rowling ! Pour retourner à Poudlard, « rentrer à la maison« . Pour retrouver les Weasley que j’ai toujours considéré comme ma « famille de fiction ». Chacune des visites de Harry au Terrier me fait autant de bien qu’à lui. Chaque retour à Poudlard me donne des guilis à l’estomac. Et c’est une sensation que j’ai très souvent envie de retrouver.
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Je ne sais pas combien de fois j’ai lu chaque tome séparément. Je pense avoir lu les trois premiers six fois mais pour les autres je ne sais pas. Je relisais l’intégrale avant chaque nouveau tome et j’ai du me refaire l’intégrale deux fois depuis la sortie du dernier tome en 2007. Ma dernière intégrale remontait à janvier-février 2013 et, à l’époque, j’avais relu les sept tomes à la suite.
Cet automne, j’avais pour projet de m’offrir le premier tome en anglais. C’était l’occasion de lire en anglais, ce que j’adore mais que je ne fais vraiment pas assez. Je ne pouvais pas croire que je ne l’avais pas encore fait ! J’avais essayé en 2006 mais mon niveau d’anglais était encore trop bas à l’époque et j’avais abandonné après quelques chapitres. Cette fois-ci, cela devrait être plus facile. Et puis, surtout, c’était l’excuse parfaite pour m’offrir Harry Potter and the Sorcerer’s stone dans l’édition paperback de Scholastic que je trouve magnifique Image may be NSFW.
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C’était effectivement plus facile. BIEN plus facile. Alors, par contre, ce n’était pas aussi facile que lorsque je lis d’autres romans pour ados en anglais. Parce que, mes amis, j’ai découvert quelque chose qui me fait encore plus aimer la reine J.K. et son oeuvre : non seulement elle écrit vraiment bien mais en plus, elle ne laisse pas le vocabulaire de côté. J’aurais pu m’en rendre compte avant vu le nombre de fois que j’ai lu ses romans mais en français, ce n’était pas aussi évident. Le français, c’est ma langue maternelle, je n’ai plus aucun effort à faire pour le lire. En anglais, je remarque immédiatement si je me retrouve face à un mot que je n’ai pas l’habitude de rencontrer – voire que je ne connais pas du tout ! La richesse du vocabulaire des HP est vraiment incroyable.
Et c’est avec ces yeux-là que j’ai compris pourquoi J.K. Rowling peut être comparée à mon dieu Roald Dahl. C’est le premier tome qui m’a ouvert les yeux parce qu’il est bien plus « magique » et plus « enfantin » que les autres. D’ailleurs, je considère les deux premiers tomes comme des romans pour enfants alors que selon moi, la suite bascule du côté adolescent – en même temps que lui, en fait, puisque c’est à treize ans que l’on devient un teenager. Mais je reviendrai sur ces tomes « adolescents » plus tard car je n’ai pour l’instant relu que les deux premiers.
Dans Harry Potter and the Sorcerer’s Stone et Harry Potter and the Chamber of Secrets, Harry, Ron et Hermione sont encore des enfants et agissent comme tels. Ils prennent beaucoup de choses au premier degré, n’ont quasiment aucun recul – bon ok, plus les garçons qu’Hermione – et font parfois des choses insensées – d’accord, là aussi, ça ne va pas forcément mieux avec l’âge. Ils vivent leurs aventures à eux trois, ne cherchent pas d’aide extérieure. L’exemple qui m’a le plus frappé, c’est l’arrivée à Poudlard à bord de la Ford Anglia. Je ne sais pas pourquoi cela ne m’avait jamais interpellée avant mais lorsqu’ils se retrouvent devant la barrière verrouillée, Ron dit que cela ne dérangera pas ses parents puisqu’ils pourront rentrer en transplanant. Il ajoute qu’ils n’ont pas le choix parce que sinon ils ne pourront pas aller à Poudlard. Oui ok. Mais …
1. tu sentais pas venir l’engueulade ?
et surtout 2. vraiment, tu penses que si t’avais dit à tes parents « on n’a pas su passer, aidez-nous à aller à l’école » ils auraient répondu « eh nooon tant pis, t’avais UNE chance, là tu loupes une année scolaire » ? VRAIMENT ?
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Vous l’aurez compris, cette relecture était placée sous le signe du rire Image may be NSFW.
Clik here to view. Et de la découverte, comme à chaque fois, car je repère toujours de nouveaux détails. Allez un exemple : au début de HP2, Fred et George ne savent pas qui est Draco Malfoy. Ils ont donc passé une année scolaire sans prendre connaissance de l’existence de cette petite vermine. Vous me direz, quand on y pense, c’est possible : il y plusieurs centaines d’élèves à Poudlard et Malfoy n’est qu’un gamin de 11 ans dans HP1. Mais c’est complètement FOU de lire ça. Et; surtout, cela ne m’avait jamais sauté aux yeux !
Vraiment, il faut relire Harry Potter. A tout âge, à n’importe quel moment de l’année, c’est toujours une bonne idée ! Un peu de magie dans notre monde pas toujours joyeux-joyeux, ça ne se refuse pas, non ?
Et vous, combien de fois avez-vous déjà lu les Harry Potter ? Et, par pitié, si vous tenez à la vie, ne me dites pas que vous ne les avez jamais lu !!! Image may be NSFW.
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